L'écrivain a rendu hommage dans une tribune publiée dans le quotidien espagnol El Pais à l'auteur français, qu'il estime insuffisamment reconnu "à cause de ses sympathies hitlériennes". L'écrivain péruvien naturalisé espagnol Mario Vargas Llosa a rendu hommage à l'écrivain français Louis-Ferdinand Céline (1894-1961), qu'il considère comme le "dernier auteur maudit" produit par la France, dans l'édition dominicale du quotidien espagnol El Pais.
Louis-Ferdinand Céline
Sous le titre "le dernier maudit", l'auteur de la "Fête au bouc", écrit que "beaucoup refusent de reconnaître le talent de Celine à cause de ses sympathies hitlériennes, mais personne n'a décrit aussi bien que lui, avec une intuition géniale, cette humanité obtuse et stupide". Vargas Llosa affirme dans l'article que "Voyage au bout de la nuit" et "Mort à crédit" ont été une "véritable révolution" de l'art narratif de l'époque, ajoutant qu'après ces deux coups de génie, l'oeuvre de Céline "ne s'est plus élevée au dessus de cette petitesse et médiocrité dans laquelle vivent tous ses personnages, à demi asphyxiés et au bord de l'apoplexie hystérique". Mario Vargas Llosa s'est politiquement engagé lors de la dernière campagne électorale espagnole pour les élections législatives du 9 mars aux côté d'un nouveau parti politique, l'UPD, laïc et opposé aux nationalismes régionaux... [LIBERATION.FR : dimanche 23 mars 2008]
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