Sunday, December 23, 2007

ΠΕΘΑΝΕ Ο ΣΥΓΓΡΑΦΕΑΣ ΖΥΛΙΕΝ ΓΚΡΑΚ

Ο Γάλλος συγγραφέας Julien Gracq, ένας από τους τελευταίους κρίκους με το προ του Β΄ Παγκόσμιου Πολέμου υπερρεαλιστικό κίνημα, πέθανε σε ηλικία 97 ετών. Ο Gracq, του οποίου το πραγματικό όνομα ήταν Louis Poirier, πέθανε το Σάββατο στο νοσοκομείο κοντά στο σπίτι του στη δυτική Γαλλία.

Το πρώτο βιβλίο του Au château d'Argol (Το Κάστρο της Αργκόλ), που δημοσιεύθηκε το 1938, έγινε δεκτό ευνοϊκά από τον αρχηγέτη των υπερρεαλιστών André Breton, με τον οποίο έγιναν στενοί φίλοι. Προσωπικότητα που απέφευγε την κοσμική προσποίηση και τους τιμητικούς τίτλους, ο Gracq αποποιήθηκε το prix Goncourt για το γνωστό έργο του Le Rivage des Syrtes (Η Ακτή των Σύρτεων) το 1951.

Κάποτε μάλιστα αρνήθηκε μια πρόσκληση από τον Πρόεδρο Francois Mitterrand για να δειπνήσει στο Προεδρικό Μέγαρο με την βασίλισσα Ελισάβετ της Αγγλίας. Ο Πρόεδρος Nicolas Sarkozy χαιρέτισε τη μνήμη του Gracq, περιγράφοντάς τον ως «έναν από τους μέγιστους γάλλους συγγραφείς του 20ού αιώνα.

Γεννημένος στις 27 Iουλίου 1910 στις όχθες του Λίγηρα, μεταξύ Nάντης και Aνζέρ, ο Gracq εργάστηκε ως δάσκαλος στις αρχές του 1930 και στο Δεύτερο Παγκόσμιο Πόλεμο ήταν αιχμάλωτος πολέμου στη Γερμανία. Συνέχισε εργάζεται ως δάσκαλος μέχρι την αποχώρησή του το 1970. Έγραψε περίπου 20 βιβλία, τα οποία εμπνεύστηκε από το γερμανικό ρομαντικό και το σουρεαλισμό. Το τελευταίο με τίτλο Entretiens (Συνεντεύξεις) κυκλοφόρησε το 2002. Τα βιβλία του δεν έγιναν ποτέ best-seller, αλλά είχαν αναγνώριση. Ήταν ένας από τους λίγους συγγραφείς που δέχθηκε να ενταχθεί το 1989 στην πολύτιμη συλλογή Bibliothèque de la Pléiade των εκδόσεων Gallimard.

Η εικόνα “http://www.jose-corti.fr/Images/photosauteurs/domainefrancais/julien-gracq-seuil-09-01.gif” δεν μπορεί να προβληθεί επειδή περιέχει σφάλματα.
ΕΠΙΣΗΣ ΕΔΩ. Πάμε και στη γαλλική εφημερίδα Le Monde και διαβάζουμε:

L'écrivain Julien Gracq est mort

Auteur notamment du Rivage des Syrtes et de Eaux Etroites, l'écrivain Julien Gracq est mort, samedi 23 décembre, à l'âge de 97 ans, a-t-on appris dimanche de sources concordantes dans son entourage. Il avait été hospitalisé au CHU d'Angers en début de semaine après avoir eu un malaise à son domicile de Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire), où il vivait retiré depuis de nombreuses années, ont précisé les mêmes sources.

Né le 27 juillet 1910 dans ce même village d'Anjou, en bord de Loire, Julien Gracq, de son vrai nom Louis Poirier, figurait parmi les très grands écrivains francais. Il a signé 19 ouvrages (poésie, théâtre, essais et romans). Jamais édité en poche, il est resté fidèle à des tirages limités qui ne l'ont pas empêché de jouir d'un grand prestige dans le monde des lettres. Pourquoi avoir choisi le nom de Gracq ? Pour des "raisons de rythme et de sonorité", avait-il expliqué.


Homme secret et rétif aux honneurs - il menait une vie "très éloignée des cercles littéraires et des parades mondaines", peut-on lire sur le site de son éditeur, José Corti -, Julien Gracq avait refusé le prix Goncourt en 1951 pour son chef d'oeuvre Le rivage des Syrtes, l'histoire d'un suicide collectif sur fond de pays imaginaires. Il avait cependant accepté d'entrer en 1989 dans la prestigieuse collection de Gallimard, la Pléiade et avait ainsi été l'un des rares contemporains à être publié de son vivant dans cette collection.

Agrégé d'histoire et de géographie, il écrit tout en enseignant dans des lycées de Quimper, Nantes, Amiens et Paris. En 1938, il présente en vain le manuscrit de Au château d'Argol à la NRF (Gallimard). Il s'adresse alors à l'éditeur et libraire José Corti, à qui il restera fidèle durant toute sa vie.

Photo de l'écrivain français Julien Gracq, prise le 28 mars 2003 à l'issue de l'inauguration de l'abbaye restaurée de Saint-Florent-Le-Vieil.  | AFP/FRANCK PERRY
AFP/FRANCK PERRY
Photo de l'écrivain français Julien Gracq, prise le 28 mars 2003 à l'issue de l'inauguration de l'abbaye restaurée de Saint-Florent-Le-Vieil.
UNE PERFECTION DE STYLE

En 1939, après avoir rencontré André Breton, chef de file du surréalisme, il devient un compagnon de route du mouvement dont il s'éloigne cependant assez vite.

Avec une perfection de style frisant parfois la préciosité, il était pamphlétaire dans La littérature à l'estomac (1950), où il stigmatisait les moeurs littéraires, poète dans Liberté grande (1947), critique dans Préférences (1967), nouvelliste dans La presqu'île (1970) et, bien sûr, romancier dans Un beau ténébreux (1945) ou Un balcon en forêt (1958). Il était aussi l'auteur de En lisant, en écrivant (1981) ou La forme d'une ville (Nantes) (1985).

Un balcon en forêt, Le roi Cophetua - une des trois nouvelles composant La presqu'île - et Un beau ténébreux ont été adaptés au cinéma respectivement par Michel Mitrani, André Delvaux et Jean-Christophe Averty.

De très nombreux ouvrages savants sont parus sur son oeuvre, traduite en plusieurs langues.

Κι ΕΔΩ:

Le " non " de Gracq

Julien Gracq,par lui-même


1 comment:

LOCUS SOLUS said...

Τεράστιος συγγραφέας!